Ce Fantasme De La Femme Thaïlandaise Ainsi la Crise Occidentale De La Masculinité

« Elles non prennent mieux soin d’elles. « Ces derni�res se comportent comme des hommes. « Elles entrent en concurrence avec nous. « Elles n’ont plus besoin de nous. « Elles non sont plus féminines. 1 Mot thaï utilisé pour désigner ces étrangers occidentaux, blancs. 1De nombreux messieurs occidentaux expatriés en Thaïlande partagent ce type de considérations au sein de leurs compatriotes féminines. Ces derni�res ne seraient plus « féminines »; elles agr�eraient de plus en plus un comportement dit « des hommes ». Assimilées � de nombreuses mutantes (Dorlin 2009), ces derni�res remettraient pornographique les frontières du genre. Construites & fantasmées sous opposition aux femmes occidentales, les femmes thaïlandaises représentent une alternative � cette d�pression des identités sexuées. Ce déplacement géographique et culturel de ces messieurs occidentaux permettrait ainsi du valoriser � eux masculinité - contact d’une femme locale décrite tel que « féminine », « docile », « pudique » & « traditionnelle ». L’expatriation en Thaïlande va ainsi permettre � certains hommes occidentaux une valorisation du masculin, et plus consid�rablement une réinvention identitaire.

Ce processus fonctionne avec la culture pi�ce, pourtant lointaine et exotique mais permettant un come back vers des titres traditionnelles entre les parties en pr�sence et la maisonn�e comme dans les interactions socio-professionnelles. Au-del� des relations � deux, ces messieurs occidentaux iront également d�velopper les relations familiales et souvent mettre en avant "" qu’ils ont été « adoptés » par la famille de leur épouse. Dans l’espace social, de par leur genre, leur âge et leur classe et aussi « race », ceux-ci se sentent valorisés, même si ce n’est fr�quemment qu’illusion. Farang1, ils sont considérés tel que riches. retraite en thaïlande , ils bénéficient d’un traitement de gr�ce d’autant vraiment de nombreuses petites « damoiselles de bistrots » s’intéresseront � leur apport. S’ils sont d’un assur� âge (comme c’est g�n�ralement le cas d’après les statistiques), ils bénéficient également du respect dû aux aînés qui se trouve �tre très indispensable en Thaïlande. 2Dans le contexte actualit� de la universalisation, les interactions sexuelles et/ou amoureuses parmi Occident & pays sous développement deviennent de plus en plus nombreuses et tass�es.

De nombreux hommes occidentaux décident ainsi d’aller rechercher dans le lointain ce qu’ils pas trouvent plus dans le bien-aim�. Afin de mettre sous évidence succinct l’attrait relatives au l’autre se trouve �tre ainsi socialement construit & empreint relatives au pouvoirs et de dépendances, j’ai choisi de m’intéresser au cas de figure de la Thaïlande, et � tous les hommes occidentaux qui cooptassent de s’établir dans ce pays avec une femme endroit. Nous verrons ainsi comment le désir d’ailleurs, d’exotisme et de lointain permet une résistance au t�l�phone changement. Les femmes thaïlandaises, ainsi que le milieu thaïlandais sous général, apparaissent comme représenter le remède � tous les maux des hommes occidentaux confrontés � des difficultés d’affirmation de leur identité masculine en contexte prônant l’égalité un ensemble de genres. Il s’agit d’une catégorie particulière d’hommes europ�ens appartenant principalement � une classe sociale défavorisée ou bien moyenne. Ceux-ci sont très souvent divorcés ou, comme ils se présentent eux-mêmes, d’« éternels célibataires », c’est-à-dire qu’ils ont des difficultés � entretenir une relation immuable avec la femme au sein de leur pays d’origine. Ils évoquent ainsi fréquemment eux-mêmes une forme de déclassement soci�tal et sexuel dans � elles propre société.

3Si les relations damoiseau asiatique-femme occidentale sont correctement moins fréquentes que ce schéma inverse, elles sont pourtant sociologiquement premières. En effet, les premiers couples mixtes occidentaux-thaïlandais ont été constitués d’hommes issus des classes socio-professionnelles les plus hautes de Thaïlande et de damoiselles occidentales. Au début du xxe siècle, des aristocrates ou un ensemble de descendants une famille sup�rieure thaïlandaise commencèrent � épouser des femmes occidentales lors d’un séjour sur la Occident, souvent contre l’avis de leurs m�res et p�res (Bumroongsook 1995). Jusqu’� une moitié un ensemble de années 1960, les �pousailles mixtes ne sont pas plus longtemps développés, excepté pour les membres de l’élite thaïlandaise. Les rencontres s’effectuaient majoritairement en milieu universitaire ou sp�cialiste. Pourtant, grace au passé, une loi rejetait aux Thaïlandais d’épouser un ensemble de étrangers, même si la loi ne fut jamais réellement patente (Cohen 1996). De nos jours, c’est le schéma inverse que l’on observe majoritairement. De nombreux hommes occidentaux, critiquant fréquemment le contexte d’émancipation féminine ayant montant dans leur pays, viennent chercher en Thaïlande la femme, batie dans leur imaginaire, sous opposition aux femmes occidentales.